La noirceur des couleurs

40

De Martín Blasco

Lecture 2017

Résumé : Cinq bébés enlevés.
Un projet expérimental diabolique consigné dans un journal
intime. Un journaliste qui enquête sur ces disparitions vingt-cinq ans après.

1910, Buenos Aires. Une jeune femme réapparaît au domicile de ses parents des années après avoir disparue, une nuit alors qu’elle dormait dans son berceau.

Une jeune femme sans aucun souvenir, un homme qui se comporte comme un chien, les images hallucinées d’une session d’hypnose, sont les pistes qui conduiront Alejandro à remonter le fil de cette sombre histoire jusqu’à un dénouement aussi terrifiant qu’inattendu.

Bande

32.jpg

Je remercie les Éditions L’école des loisirs pour l’envoi cet ouvrage.

Mon avis : Il y a plusieurs années, cinq bébés ont été arraché à leur foyer pour devenir les sujets d’une expérience. L’homme peut-il devenir meilleur ? Un soir, l’un des bébés devenu adulte rentre dans sa famille. Un journaliste est alors sollicité pour mener l’enquête.

Alejandro est journaliste, passionné par son travail. Un beau jour, il est contacté pour mener une enquête. Alejandro ne comprend pas pourquoi c’est à lui que l’on demande cette faveur. Et j’avoue ne pas avoir compris tout de suite le pourquoi de cette démarche. C’est un homme acharné à trouver des réponses à ses questions et à protéger l’une des victimes. Le second personnage très présent est Amira, jeune femme que je n’ai pas apprécié. Dites amnésique, peu bavarde, elle m’a semblé si manipulatrice que je n’ai pu m’attacher à elle.

J’ai commencé ma lecture très enthousiaste, l’idée de base du roman me semblait très intéressante, l’enquête et l’intrigue me donnaient l’eau à la bouche. Tout aurait pu être parfait mais le rythme de l’histoire ne m’a pas convaincu. Je trouvais cela assez lent, dont certains éléments et passages qui ne m’ont paru d’aucune utilité. Outre ces quelques inconvénients personnels, je n’avais qu’une seule envie du début à la fin, connaître la vérité, ce qui est bon signe et qui signifie que l’auteur a su satisfaire ma curiosité.

De plus, la particularité et le côté piquant de ce thriller sont l’enchaînement des chapitres. L’un montre le cours de l’enquête tandis que le chapitre suivant montre le journal intime de l’expérimentateur et de son avancée expérimentale. Cela apporte beaucoup à l’intrigue et au roman du point de vue du lecteur.

J’ai lu ce roman très rapidement, deux petits jours m’ont suffit. Ma lecture n’a pas été à la hauteur de mon enthousiasme. Si j’ai adoré découvrir le journal intime d’Andrew, je suis déçue de son ressenti face aux sujets pour lesquels il éprouvait certains sentiments de temps à autre, ce qui enlevait le charme machiavélique de l’expérience, dommage pour un thriller. L’aboutissement final m’a étonné et laissé perplexe. Il est clair que je ne m’attendais pas à une telle fin mais j’ai trouvé cela assez gros pour être crédible. Quant aux derniers mots du roman, j’attendais mieux pour dire au revoir à tous ces personnages. Je suis tout de même ravie d’avoir découvert ce roman.

★★★★★★★★★★

Laisser un commentaire